Dans cet étrange cycle Arthur y était évoqué comme le roi unificateur d'Ambre, d'Avalon et de l'Abysse - un roi au sombre destin néanmoins.
Je découvrais dans ce récit une invitation plus suggérée qu'explicite à percer les secrets de ce monde fabuleux, cet univers de possibles miroitant comme un Grâal aux yeux d'un Chercheur de ma nature..
Je partis en quête des informations promises, et me rendis en un lieu nommé la pierre de Fâal. A ma stupéfaction, je découvris, habilement dissimulé dans la Faille éventrant ce gigantesque bloc de quartz noir une inscription runique dont l'interprétation me demanderait bien des sacrifices - la voici :
Par delà les brumes, vole un étrange oiseau, ses ailes fendent la bise froide alors que les voiles de l’oubli glissent sur ses écailles. La lune, comme sans vie, darde ses froids rayons qui se reflètent dans le givre qui recouvre l’être.
Dans une plaine d’étoiles, il pose ses pieds alors que dans l’eau sa silhouette se trouble. Surprise la femme se retourne vers son prince qu’elle attendait depuis l’aube de sa vie. Son coeur s’ouvre à l’amour qui l’attend. Dans le creux des reins de la mère, ils s’unissent pour donner un sens à l’espoir.
L’air se réchauffe, et l’être doit repartir, les brumes l’appellent et il ne peut résister, son coeur s'étreint mais son devoir l’appelle. Les brumes s’ouvrent à nouveau vers le monde perdu et ses ailes battent au rythme du coeur de celle qu’il a du laisser. Le retour fut pénible car la glace avait pénétré son coeur, une fois de plus, et plus encore, à jamais, pour qu’un jour la clarté balaye les ombres de sa vie
Encore un battement, le soleil va se lever, il est temps, la vie en bas s’éveille, une vie lourde et fétide mais pleine d’espoir qui demain feront naître un jour nouveau où je pourrai enfin me reposer...